Les Choristes (film)
film sorti en 2004
Reproduction de l'internat du « Fond de l'étang » au musée du train miniature de Châtillon-sur-Chalaronne
Réalisation | Christophe Barratier |
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Scénario | Christophe Barratier Philippe Lopes-Curval |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Pathé Films Gaumont Universal Pictures |
Pays d’origine | France Suisse Allemagne |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 96 minutes |
Sortie
Les Choristes est un film musical et une comédie dramatique française réalisé par Christophe Barratier, sorti en 2004. Il s'agit d'une adaptation du film de Jean Dréville La Cage aux rossignols (1945), lui-même tiré d'une idée de Georges Chaperot et René Wheeler.
Nommé huit fois aux César du cinéma, le film obtient notamment le César de la meilleure musique de film et celui du meilleur son. Il est aussi nommé deux fois aux Oscars du cinéma.
En 1949, Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi accepte un poste de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs nommé le « Fond de l'étang » ; le système répressif appliqué par le directeur, Rachin, bouleverse Mathieu. En initiant ces enfants difficiles à la musique et au chant choral, Mathieu parviendra à transformer leur quotidien.
En 1999, alors qu'il s'apprête à donner l’un de ses concerts aux États-Unis, le chef d’orchestre Pierre Morhange apprend que sa mère est décédée. Il retourne chez lui, en France, après son concert pour ses funérailles. Un de ses vieux amis, Pépinot, arrive à sa porte avec un journal intime ayant appartenu à Clément Mathieu, l’un de leurs professeurs. Ils le lisent ensemble.
Cinquante ans auparavant, en 1949, Clément Mathieu, musicien râté et professeur de musique sans emploi, arrive au « Fond de l’Étang », un internat de rééducation pour garçons, pour travailler comme surveillant. Près du portail, il aperçoit un très jeune garçon nommé Pépinot, attendant le samedi, jour où, selon lui, son père viendra le chercher. On apprend plus tard que les parents de Pépinot sont morts pendant l’Occupation de la France par l'Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale, mais Pépinot l’ignore.
Clément découvre que les garçons sont sévèrement punis par Rachin, le directeur, et essaie alors d’utiliser l’humour et la gentillesse pour s’occuper des élèves. Quand un dispositif piège conçu par Le Querrec, l’un des garçons, est utilisé contre le père Maxence, l’infirmier et le doyen de l’internat, Clément décide de cacher l’identité du coupable au directeur, en échange des services de Le Querrec à l’infirmerie.
Quand il découvre que les élèves écrivent des chansons grossières sur lui, Clément décide de leur apprendre à chanter et de former une chorale pour les discipliner. Il regroupe les élèves selon leur voix, mais Pierre Morhange, l’un des élèves, refuse de chanter. Clément découvre cependant que Pierre chante très bien et lui décide de donner des solos s’il se conduit bien.
Violette Morhange, la mère célibataire de Pierre, arrive à l’école. Quand Clément va lui expliquer qu’elle ne peut pas rendre visite à son fils car il est puni au cachot, il est pris de pitié et attiré par la jeune mère et lui dire plutôt que son fils est chez le dentiste. Pendant ce temps, Pascal Mondain, un garçon cruel et incontrôlable, arrive à l’internat et commence à harceler les autres garçons[Note 1] et à se montrer rebelle. Après avoir volé une montre, il est enfermé pendant deux semaines.
La chorale s’améliore rapidement avec Pierre comme soliste. Les enfants sont plus heureux et l’administration est moins stricte ; même Rachin commence à se détendre, à jouer au football avec les élèves et à faire des avions de papier. Quand Mondain est libéré, il s’enfuit et tout l’argent de l’internat disparaît. Mondain est rattrapé, Rachin le frappe et Mondain essaie de l’étrangler. Mondain est récupéré par la police et Rachin dissout la chorale, ce qui force Clément à continuer la chorale clandestinement dans le dortoir des élèves. Clément continue à voir Violette qui ne réalise pas l’attention de ce dernier. Il prévoit de l’aider à avoir une bourse pour son fils afin qu’il puisse intégrer un conservatoire de musique à Lyon. Un jour, elle lui annonce qu’elle a rencontré un ingénieur. Clément, dégoûté, feint d’être heureux et la regarde partir dans la voiture de l’ingénieur.
Une comtesse, qui aide financièrement l’internat, découvre la chorale ; ils chantent devant elle et Pierre enchante le public avec son solo. Clément découvre que c’est Corbin, un des élèves, et non pas Mondain qui a volé l’argent de l’internat. Malgré cela, Rachin refuse d’accepter Mondain de nouveau.
Quand Rachin part accepter un prix au nom de l’internat après avoir dit qu’il était à l’initiative de la chorale, Clément et le père Maxence prennent un jour de congé et emmènent les garçons se promener. Alors que l’école est sans surveillance, Mondain revient et met le feu à l’internat. Clément est renvoyé pour avoir brisé les règles, même s’il a sauvé la vie des élèves. Alors que Clément part, les garçons de l’internat, qui ont pour interdiction de lui dire au revoir, s’enferment dans leur salle de classe, chantent et lui lancent des messages d’adieu sur des avions de papier. Touché, Clément s’en va.
De retour dans le présent, Pierre Morhange, adulte, finit de lire le journal intime, et raconte ce qu’il s’est passé après cela : après le renvoi de Clément Mathieu, il fut retiré de l'internat par sa mère et gagna sa bourse pour aller au conservatoire de Lyon. Devant le refus de Violette de reconduire son fils à l'internat, l'ingénieur les quitta. Rachin fut viré pour sa discipline brutale. Selon Pépinot, Clément Mathieu a continué de donner des leçons de musique jusqu’à la fin de sa vie.
La scène finale, dans le passé, montre Clément en train d’attendre son bus. Alors qu’il y entre, il regarde derrière lui et voit Pépinot courant derrière lui, insistant pour qu’il l’emmène avec lui. Clément refuse d’abord, n’y étant pas autorisé, et laisse Pépinot. Cependant, le bus s’arrête quelques instants plus tard et Clément accepte : les deux partent ensemble.
Fiche techniqueModifier
| 2004 |
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