CAC 40
principal indice boursier de la place de Paris
Le CAC 40 est le principal indice boursier de la Bourse de Paris. Son code ISIN est FR0003500008 et son code mnémonique est « PX1 ».
Créé avec 1 000 points de base au par la Compagnie des agents de change, l'indice CAC 40 (CAC signifiant Cotation Assistée en Continu) est déterminé à partir des cours de quarante actions cotées en continu sur le premier marché parmi les cent sociétés dont les échanges sont les plus abondants sur Euronext Paris, qui fait partie d'Euronext, la première bourse européenne. Ces sociétés, représentatives des différentes branches d'activités, reflètent en principe la tendance globale de l'économie des grandes entreprises françaises et leur liste est revue régulièrement pour maintenir cette représentativité.
Avant 1988
Principale mesure de la santé boursière en France, le CAC 40 est un indice boursier relativement récent.
Pour mesurer les performances avant 1988, il existe un indice Insee de la Bourse de Paris[réf. souhaitée], qui a connu un quintuplement dans les années 1920 puis un nouveau quintuplement dans les années 1950, malgré les incertitudes géopolitiques lors de ces deux époques de forte croissance économique. Les années 1960 et 1970 avaient cependant marqué un coup d'arrêt à cette tendance, les petits porteurs se détournant progressivement d'une bourse de Paris orientée durablement à la baisse (la proportion de Français détenant des actions diminuant jusqu'à 7% dans les années 1970). Cependant, le début des années 1980, malgré un contexte économique morose, marque un nouveau retournement de tendance puisque les cours repartent enfin à la hausse[2]. Alors que les prémices de la mondialisation financière se font sentir partout dans le monde, les réformes du système bancaire menées sous François Mitterrand - dont la loi bancaire de 1984 - ouvrent la voie à l'équivalent parisien du Big Bang de la Bourse de Londres en 1986 et à la création de l'indice boursier du CAC 40 le 31 décembre 1987.
Pour mesurer les performances avant 1988, il existe un indice Insee de la Bourse de Paris[réf. souhaitée], qui a connu un quintuplement dans les années 1920 puis un nouveau quintuplement dans les années 1950, malgré les incertitudes géopolitiques lors de ces deux époques de forte croissance économique. Les années 1960 et 1970 avaient cependant marqué un coup d'arrêt à cette tendance, les petits porteurs se détournant progressivement d'une bourse de Paris orientée durablement à la baisse (la proportion de Français détenant des actions diminuant jusqu'à 7% dans les années 1970). Cependant, le début des années 1980, malgré un contexte économique morose, marque un nouveau retournement de tendance puisque les cours repartent enfin à la hausse[2]. Alors que les prémices de la mondialisation financière se font sentir partout dans le monde, les réformes du système bancaire menées sous François Mitterrand - dont la loi bancaire de 1984 - ouvrent la voie à l'équivalent parisien du Big Bang de la Bourse de Londres en 1986 et à la création de l'indice boursier du CAC 40 le 31 décembre 1987.
Principales évolutions
Sa création fait suite au krach d'octobre 1987 qui a modifié le monopole des transactions boursières.
Celles-ci étaient auparavant directement gérées par des officiers ministériels, les agents de change. À la suite de la loi no 88-70 du 22 janvier 1988, ce sont les sociétés de bourse qui ont pris le relais. CAC, qui signifiait alors « Compagnie des agents de change », est devenu aujourd'hui l’acronyme de « Cotation assistée en continu » : l'indice donne donc, en continu, une idée de l'évolution du marché.
Défini avec la valeur de 1 000 points le , il est à son plus bas historique, à 893,82 points, le 29 janvier 1988. Mais le CAC 40 voit officiellement le jour le et termine l'année, le 30 décembre 1988 à 1 573,94 points[3]. Le CAC 40 était à cette époque composé des entreprises suivantes :
Celles-ci étaient auparavant directement gérées par des officiers ministériels, les agents de change. À la suite de la loi no 88-70 du 22 janvier 1988, ce sont les sociétés de bourse qui ont pris le relais. CAC, qui signifiait alors « Compagnie des agents de change », est devenu aujourd'hui l’acronyme de « Cotation assistée en continu » : l'indice donne donc, en continu, une idée de l'évolution du marché.
Défini avec la valeur de 1 000 points le , il est à son plus bas historique, à 893,82 points, le 29 janvier 1988. Mais le CAC 40 voit officiellement le jour le et termine l'année, le 30 décembre 1988 à 1 573,94 points[3]. Le CAC 40 était à cette époque composé des entreprises suivantes :
Composition du CAC 40 en 1988
- Air liquide
- Alcatel[Note 1]
- Arjomari[Note 2]
- BSN[Note 3]
- Bouygues[Note 4]
- Carrefour
- Casino[Note 5]
- Chargeurs[Note 6]
- Club Méditerranée[Note 7]
- Compagnie bancaire[Note 8]
- CGE[Note 9]
- CGIP[Note 10]
- Compagnie du Midi[Note 11]
- Crédit Foncier[Note 12]
- Darty[Note 13]
- Dumez[Note 14]
- Elf Aquitaine[Note 15]
- Essilor[Note 16]
- Générale des Eaux[Note 17]
- Générale Occidentale[Note 18]
- Hachette[Note 19]
- Havas[Note 20]
- Lafarge-Coppée[Note 21]
- Legrand[Note 22]
- L'Oréal
- Lyonnaise des eaux[Note 23]
- LVMH
- Michelin
- Navigation Mixte[Note 24]
- Peugeot[Note 25]
- Paribas[Note 26]
- Pechelbronn[Note 27]
- Pernod Ricard[Note 28]
- Saint-Gobain
- Saint-Louis[Note 29]
- Sanofi[Note 30]
- Société Générale
- Télémécanique[Note 31]
- Thomson-CSF[Note 32]
Record historique de septembre 2000
Porté par la bulle spéculative sur les valeurs télécoms média et technologie, le CAC 40 a atteint son plus haut historique le à 6 944,77 points en séance, puis s'est effondré jusqu'à 2 401,15 points le , son plus bas niveau en séance depuis 1997, en raison de surcapacités de production[réf. nécessaire] en Europe et aux États-Unis. Depuis le , à l'instar des principaux indices mondiaux, il prend en compte non seulement la capitalisation boursière des sociétés mais aussi le flottant, c'est-à-dire la partie disponible sur le marché. Sa valeur a varié fortement au cours de la dernière décennie (voir graphique).
Évolution depuis 2005
Le CAC 40 a passé à la hausse les 6 000 points le , après une hausse de 150 % en quatre ans environ puis il a atteint le 6 168,15 points. Mi-juillet 2007, l'indice représentait environ 70 % de la capitalisation totale de la Place de Paris, soit 1 300 milliards d'euros. Au début 2008, la capitalisation est d'un peu moins de 1 000 milliards d'euros.
Le lundi , le CAC 40 chute fortement et il revient sous les 4 200 en juillet puis sous les 3 200 au 10 octobre. On peut parler d'une crise boursière puisque le CAC 40 a cédé plus de 43,5 % depuis début janvier 2008 et près de 22 % dans la seule semaine du 6 au .
Le lundi l'indice progressait de 11,18 % à 3 531,50 points, la plus forte progression quotidienne depuis sa création. Ce record survenait peu après le record inverse de la plus forte chute : le lundi , le CAC 40 clôturait en baisse de 9,04 % à 3 711,98 points. Le , le CAC 40 enregistre la deuxième meilleure progression de son histoire (+ 10,09 %) à 3 172,11 points[4]. Cependant, avec une chute de 42,68 % sur l'ensemble de l'année 2008, le CAC 40 a connu la pire année de son histoire[5]. Il faut attendre 2009 pour que son cours retrouve une valeur stable, après un plus bas enregistré le 9 mars 2009 à 2 465,46 points. L'indice progresse ensuite régulièrement jusqu'en 2011, avant le krach de juillet-août 2011. Il repart cependant rapidement à la hausse, évoluant depuis 2013 entre 4000 et 5 700 points.
Sa capitalisation boursière était au de 873 milliards d'euros[6]. En décembre 2017, elle dépasse 1 500 milliards d'euros[7] pour atteindre 1 673 milliards en avril 2018
Alors que l'absence de fleurons des nouvelles technologies était régulièrement soulignée, le CAC 40 en intègre à partir de 2017. Ainsi, en mars 2017, le groupe Atos fait son entrée, en septembre de la même année, c'est au tour de STMicroelectronics puis de Dassault Systèmes en septembre 2018 de renforcer encore le poids du secteur technologique. Enfin, en juin 2019, Thales intègre le CAC 40[8]. Dans un indice longtemps dominé par les valeurs financières ou industrielles, le secteur technologique y trouve peu à peu sa place.
L'année 2019 est marquée par une distribution record de 60,2 milliards d'euros, dont 49,2 de dividendes et 10,7 de rachats d'actions[9].
Le CAC 40 essuie la plus forte baisse de son histoire le 12 mars 2020 : -12,28 %, en pleine crise sanitaire du coronavirus ; les bourses des autres pays subissent des chutes du même ordre[10].
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